Les Droits sexuels légalise la pédocriminalité en niant son existence.


Les Droits sexuels (la déclaration) légalise la pédocriminalité en niant son existence. 

Ces textes comportent de bonnes propositions, en matière de lutte contre les discriminations notamment, hélas, s'y ajoute une idéologie perverse mettant à mal la protection des enfants contre les abus sexuels.

Regardons derrière le rideau.

La "Déclaration des Droits sexuels" de l'IPPF (36 p). et les "Standard de l'éducation sexuelle en Europe" de l'OMS (70 p.), ne comportent aucune occurence des termes de majeur (sexuel) et mineur (sexuel). Idem les termes de pédophilie, pédophile, pédocriminalité ou pédocriminel n'existent pas. (Vous pouvez le vérifier en faisant une simple recherche sur le PDF).
Un acte pédocriminel est un acte commis sur un mineur sexuel, si on supprime le concept de mineur sexuel comment continuer à parler de pédocriminalité ? Par conséquent la pédophilie devient une orientation sexuelle comme une autre. On ne le dit pas explicitement mais cela en découle logiquement. La suite le confirme.

On ne fait plus de différence entre le sexuel infantile et la sexualité adulte (la puberté est ce qui distingue les deux). Le terme de sexualité est redéfini pour tous les englober, adulte et enfants dès la naissance (1). L'enfant est donc sexualisé. Cela relève de l'idéologie de Kinsey (promue par SIECUS), et va à l'encontre des recherches scientifiques ainsi que de l'expérience des thérapeutes.
L'enfant a des Droits sexuels comme les adultes en fonction de (soi-disantes) capacités sexuelles évolutives et peut choisir librement ses partenaires. L'Education sexuelle, promue dès 0 ans (2), veut informer mais aussi donner des compétences et développer les capacités de l'enfant en matière de sexualité.

Aucune occurence pour les termes de majeur et mineur mais 72 occurences (66 + 6) pour celui de discrimination (3).

Les Droits sexuels sont pour tous, sans discrimination d'âge, nous l'avons vu, et d'orientation sexuelle. On supprime la notion de minorité sexuelle, on redéfinit la sexualité comme une pratique commune aux enfants et aux adultes, mais sans pour autant redéfinir le terme de pédocriminalité (ou un équivalent) pour a minima l'exclure des Droits sexuels et des orientations sexuelles. Aucun mot pour penser la transgression d'une sexualité entre enfants et adulte. Que faut-il en conclure ?
Aucune occurence non plus du terme "perversion" dans la déclaration des Droits sexuels.
Les pédophilie, zoophilie, et autres paraphilies, sont-elles alors des orientations sexuelles ? Et ceux qui les pratique ont-ils des Droits sexuels ? On doit le supposer.

Quelles sont les limites aux Droits sexuels ?

La seule est la contrainte, la pratique de la sexualité doit rechercher le consensus et ne pas s'imposer par la violence physique. (On ne parle pas de sidération, de dissociation ou de traumatisme. Zéro occurence pour les trois. Pourtant la passivité de la victime s'explique souvent par une peur qui la paralyse, ou une dissociation de ses émotions). Pour l'enfant s'ajoute la prise en compte de ses "capacités évolutives".
Sauf que l'enfant ne peut pas consentir à un acte sexuel, du fait de son immaturité (physique et psychique), et qu'il n'a aucune capacité sexuelle (de type adulte), évolutive ou non.

Cette Déclaration des Droits sexuels relève donc de l'idéologie pédocriminelle et est totalitaire.

Tous les pays protègent les enfants par des lois définissant une minorité sexuelle qui correspond à un seuil de non consentement (4). Ce qui n'est pas le cas des Droits sexuels qui se présentent comme des Droits humains relatifs à la sexualité, avec la même contrainte - nonobstant le fait que les états ne les ont jamais signés ou ratifiés.
Avec la caution de l'OMS, l'IPPF fait du lobying par ses représentants, sous les termes de Planing familial ou de Santé sexuelle, cherche et trouve des financements, privés et étatiques, pour promouvoir ces droits et les faire appliquer, notamment dans le cadre d'une éducation à la sexualité (intrusive pour le psychisme des jeunes enfants).

Pour l'instant les législations protègent encore les enfants en reconnaissant l'existence d'une minorité sexuelle. La pédocriminalité n'est donc pas (encore) légalisée, heureusement. Mais si nous n'y prenons garde le chemin des Droits sexuels y conduit.

(1) La sexualité est " une part naturelle du développement humain pendant toutes les étapes de la vie..."
https://www.sante-sexuelle.ch/wp-content/uploads/2013/11/Standards-OMS_fr.pdf / p. 17.
(2) Ibid. p. 37 ss
(3) La lutte contre les discriminations est le cheval de Troie pour imposer la pédophilie. La substitution de la notion de minorité sexuelle à celle de capacité évolutive de l'enfant sont les guerriers cachés à l'intérieur.
(4) La France est l'exception scandaleuse. La loi Schiappa ne fixe aucun seuil de non consentement, pire c'est à la victime de prouver son non consentement dès l'âge de 6 ans (une jurisprudence protège les enfants en dessous).

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